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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/107

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songeant à cent petits traits qui trahissent de si bonne heure l’instinct de la coquetterie chez les femmes.

Puis elle se représentait son entrée dans le monde. Elle dansait de nouveau aux bals les plus brillans qu’elle avait vus dans l’année qui suivit sa sortie du couvent. Les autres bals, elle les avait oubliés ; on se blase si vite. Mais ces bals lui rappelèrent son mari. — « Folle que j’étais ! » se dit-elle. « Comment ne me suis-je pas aperçue à la première vue que je serais malheureuse avec lui ? » Tous les disparates, toutes les pla-