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Page:Méry - Les Nuits d'Orient, contes nocturnes, 1854.djvu/237

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qui lui étaient fidèles, et ensuite dans sa théorie sur les propriétés de l’ambre, qu’il fit traduire en français et qu’il envoya tout de suite comme chose urgente à l’Académie de Paris, laquelle Académie ne lui a jamais répondu.

Après cette histoire, le diamant Beabib eut quelques caprices singuliers ; les caprices d’un diamant sont des éclairs.

Cependant Beabib ne pouvait pas être accusé de stérilité ; un siècle d’interrogation l’aurait trouvé inépuisable, mais il voulait probablement se reposer par intervalles. Ainsi le rayonnement de son merveilleux mirage vint tout à coup à passer à l’état de fantaisie.

Son premier éclair peut se nommer Haïva. Il ramenait le prince Zeb-Sing et le sage Brahman Kosrou dans leurs doux pays indiens.