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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/190

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table exemple de l’incohérence de composition ci-dessus signalée. Il est superflu de revenir sur la conclusion.


S’arrêterait-on à examiner cet éloge de Fontainebleau, l’on s’étonnerait de l’assertion que : la matière est plus que l’artifice. Notre homme pense-t-il donc que les merveilleuses sculptures, de nous encore admirées, ne faisaient qu’abîmer le marbre et la pierre ? Voilà bien une idée de Limousin, voire de maçon ! L’intéressant, c’est lorsqu’il constate combien, d’année en année, le château se transformait. Mais resterons-nous dans le laps de temps limité entre 1583 et 1567, où l’ère des grandes constructions est close ? Au contraire, un visiteur, revenant après une courte absence, voyait surgir de terre, en 1519, les bâtiments de la Cour de la Fontaine, en 1527, ceux qui renouvelaient la Cour Ovale ; en 1529, 1530, 1531, 1535, 1539, le pavillon de Saint Louis était restauré, et l’on commençait la Galerie d’Ulysse ; la Basse Cour (que j’ai eu autre part l’étourderie de confondre avec la Cour du Donjon et qui est celle depuis appelée Cour du Cheval blanc), se fermait des quatre côtés, et le Pavillon