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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/191

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des Armes, la Chapelle, le Cabinet des Peintures, les Étuves, le Pavillon des Poêles se reliaient en une magistrale façade ; la Salle de bal se dorait somptueusement ; d’autres ailes s’édifiaient. — Et n’est-on pas tenté de croire que les vers à la louange de Fontainebleau ne sont pas autre chose qu’une épigramme (dans le sens ancien) de facture antérieure, introduite au milieu de l’Epitre, à l’aide d’un raccord quelconque, et sans que l’on se soit donné la peine d’en mettre le texte à l’unisson du reste ?


Aussitôt après, l’auteur reprend sa verbocination, pour blasphémer dans la langue des cuistres :


Or (pour redir au premier proposite)
Il n’est deceut que tu te disposite,
Tant que l’hiberné aura son curse intègre,
De relinquer l’opime pour le maigre.
Puisque bien stas (grâce au souverain Jove)
Nous t’exhortons que de là ne te move,
Si tu ne veulx veoir tes aures vitales
Bientost voiler aux Parques, et Fatales :
Cir cest air est inimice et mortel
D’un jouvenceau délicat et tenel…


(Or pour en revenir à mon premier dessein, il n’est pas à propos que tu te disposes,