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Page:Magre - La Luxure de Grenade, 1926.djvu/151

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LA LUXURE DE GRENADE

fond je ne mentirai pas. J’ai besoin que tu me guérisses.

Comme à Séville, quand il l’avait déposée palpitante et fragile, sur son lit, Almazan eut tout à coup envie de l’étreindre. Des pas résonnèrent le long de la cour des Myrtes. Une esclave s’avançait, riant de la force du vent qui projetait son voile par-dessus sa tête.

— Soit ! dit Almazan. À ce soir.

Et il s’éloigna.