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LA LUXURE DE GRENADE
cevoir au loin dans la brume la ville de Salobrena dont l’Alcaïde étaient entièrement dévoué à Abul Hacen. L’aurore commençait à poindre.
— Vois-tu ? dit Feghani à l’Émir en lui montrant l’amas des terrasses blanches.
Oh ! oui, il voyait. Il avait été aveugle toute sa vie, mais il voyait enfin. Ce qu’il voyait ce n’était pas le soleil levant sur les terrasses de Salobrena, c’était l’incomparable aurore de la vérité.