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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/102

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LA TENDRE CAMARADE

Jamais je n’avais senti dans ma vie une vraie tendresse désintéressée. Je l’ai aimée pour sa bonté et je l’aime encore. Je la considère comme tout ce que la vie m’a donné de famille, et quand je lui écris je mets en tête de ma lettre, non sans que les larmes m’en viennent aux yeux : Ma petite maman.