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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/112

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LA TENDRE CAMARADE

Et je me rappelle alors qu’il disait l’autre jour, moitié souriant et moitié sérieux : « Je déteste les fleurs. Elles sont à la beauté du monde ce qu’est à la bonté le sou qu’on donne à un mendiant. De même que ce sou nous dispense de toute autre bonne action, de même les fleurs avec leurs fades nuances dispensent les âmes médiocres de tout autre amour des belles choses. »