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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/178

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LA TENDRE CAMARADE

qu’on le suscite en disant à l’une que l’autre l’aime et réciproquement. Mais il convient surtout qu’il y en ait une qui soit celle que l’on aime le mieux, la vraie maîtresse, et que l’autre n’occupe qu’une situation de second plan, parce qu’elle est venue la seconde et qu’elle ne fait qu’un apport d’amour moindre.

— Comment pèsera-t-on cet apport et qu’arrivera-t-il si elle aime et si elle souffre ?

— Avez-vous remarqué qu’il n’arrive presque jamais rien et qu’il n’y a pas de chose qui ne s’arrange pas au bout de quelque temps ?