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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/180

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LA TENDRE CAMARADE

rattacher à leur groupe et de lui enlever le sentiment de la solitude. Mais cette solitude ne faisait que s’aggraver à mesure que la voiture roulait et que le soleil devenait plus brûlant.

— Comme cela va être amusant de déjeuner tous les trois ! dit Jocelyne.

La voiture s’était arrêtée. Aline secoua son manteau, que la poussière de la route avait recouvert d’une fine cendre grise. Et elle aurait bien voulu pouvoir secouer son âme, sur laquelle il était tombé aussi une pluie de cendres.