Aller au contenu

Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/204

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
194
LA TENDRE CAMARADE

que Jocelyne et Jean Noël parlent indifféremment de mille choses futiles de leur vie à Paris. On dirait que cette beauté émouvante ne les atteint pas ou n’effleure que leur curiosité. Ce sont eux qui sont artistes et moi qui ne le suis pas, et c’est moi seule que ce beau paysage émeut. Leurs âmes sont-elles au-dessus de la nature ? Suis-je une pauvre petite sotte qui pleure pour rien ?