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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/254

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LA TENDRE CAMARADE

que tu n’en peux plus. Mais songe que notre misère est grande. L’homme est impitoyable. Je tremble que celui qui est assis dans notre voiture nous quitte. Allons, fais un effort, ô mon frère ! »

Des gens regardaient et riaient devant une boutique. Assis dans la voiture, j’avais le sentiment d’un grand ridicule. Sans doute le cheval entendit-il les paroles de son maître, car il se remit en marche à petits pas.