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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/282

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LA TENDRE CAMARADE

jusqu’alors, et combien en jetant un regard en arrière on avait horreur de la laideur et du mal traversés.

Et pourtant on redescend sans le vouloir, sans le savoir d’abord, puis en ne voulant pas y croire, puis en ne voulant pas y penser.

Et il vient un moment où l’on se rappelle moins parce que le souvenir s’use et où l’on descend plus vite, parce que la vie est impitoyable.