Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

traitement que je venais d’éprouver. J’espérais pourtant qu’en me soumettant à tout ce que l’on allait exiger de moi, je rétablirais ma réputation auprès de l’évêque. Celui-ci prononça avec une répugnance visible la formule de l’exorcisme, et chaque fois que revenaient les mots Diabolo te adjuro, les moines qui me tenaient me tordaient les bras et me faisaient crier de douleur, ce qui me donnait l’air d’avoir des convulsions. L’évêque en parut dans le premier moment troublé ; et quand l’exorcisme fut terminé, il m’ordonna de m’approcher de l’autel. Je l’essayai ; mais les quatre moines qui m’entouraient toujours, firent en sorte que j’eus l’air de ne pouvoir y parve-