du feu. Et puis, toujours, ces deux pâles yeux ouverts, très fixes et très doux ! Ah ! tiens, Brascassou, s’il ne m’aime pas, s’il ne veut pas de moi, je me tuerai !
— Tu vas loin, dit Brascassou.
Pour calmer Gloriane, il s’avisa de s’asseoir à côté d’elle et de lui mettre un baiser sur la nuque.
Elle bondit en le repoussant d’un geste furieux.
— Ne me touche pas, va-t’en, tu es laid, tu es sale, tu me fais horreur !
— Ah bah ! dit-il.
— Oui, horreur ! J’ai envie de m’arracher avec les ongles le morceau de peau que tu as baisé !
— Peste ! il faudrait t’écorcher tout entière, alors !
— C’est vrai ! je suis immonde partout ! Les salissures me coulent sur tout le corps comme de l’eau quand on sort du bain !
Brascassou, quoique vaguement troublé, éclata de rire.
— C’est que vraiment elle a l’air de penser ce qu’elle dit. Est-ce que tu vas jouer la « Courtisane amoureuse », maintenant ? te repentir,