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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/362

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leux de l’homme ne fut plus digne de pitié ; et ces calculateurs sans yeux osaient prendre un ton de suprématie, tandis qu’ils ne savaient pas observer ce qu’un pâtre leur aurait enseigné ! Disparaissez, ô chimères profondes !

Forcener. Vous-même qui parlez ici, n’avez-vous pas flatté l’ambition triste et implacable des Lacédémoniens, tantôt l’ambition des Athéniens, plus vaine et plus enjouée. Athènes, avec moins de puissance, a fait de plus grands efforts et a triomphé long-temps de toute la Grèce ; mais enfin elle a succombé tout-à-coup, parce que le despotisme du peuple est une puissance folle et aveugle qui se Forcène contre elle même, et qui n’est absolue et au-dessus des lois, que pour achever de se détruire. (Fénélon.)

Forcener. Marat, Collot-d’Herbois et consors, Forcenaient leur style, et prenaient cette démence furieuse pour de l’énergie. C’est le propre de la faiblesse de Forcener, dès qu’elle s’apperçoit elle-même.

Forclos. Qu’on arrive aux portes d’une ville fermée, on est, quoi ? Nous n’avons plus de mot pour exprimer cette situation : nous disions autrefois Forclos. (Voltaire.)

Forfaire. Nous avons porté dans la révolution le droit général de repousser l’oppression.