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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IV, 1782.djvu/244

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blent confuses, embarrassées ; il ne sait s’il doit embrasser une certaine confiance en lui-même d’après sa base antique, ou laisser dénouer le fil des événemens, pour en mettre à profit les diverses circonstances. Il paroît avoir adopté ce dernier parti : son repos ressemble à un sommeil ; les uns le croient mort ; il se réveillera, disent les autres ; s’il ne donne aucun signe de vie, disent les troisiemes, c’est qu’il prépare sa résurrection ; c’est qu’il médite dans le calme ce qui lui a toujours manqué, une adroite politique ; il étudiera mieux qu’il n’a fait les idées de son siecle.

Quoi qu’il en soit, ce corps a toujours une grande force qui a souvent inquiété le trône ; & laquelle ? me demanderez-vous. La force d’inertie !

CHAPITRE CCCXLV.

Le Clergé.


Son siege, pour ainsi dire invisible, est principalement à Versailles ; c’est là qu’il