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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IV, 1782.djvu/323

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& d’éloquence ; mais il méritera d’être adressé à tous les tribunaux, afin que les magistrats bien instruits s’empressent de corriger les énormes abus contre lesquels cet auteur s’éleve avec un si noble courage : l’abus qu’on doit d’autant mieux espérer de corriger, que lui-même il convient qu’on en a supprimé plusieurs depuis qu’il a commencé son ouvrage, c’est-à-dire, depuis que Louis XVI est sur le trône[1]. »

Comme la principale objection du critique tombe sur ce que j’ai enflé la population de Paris en la portant à neuf cents mille ames, je ne répondrai avec un peu d’étendue qu’à cette seule réprimande ; non que

  1. Dans cette nouvelle édition, je me suis encore étendu sur les établissemens utiles, & j’ai parlé des abus qui ont été corrigés : cela plaisoit trop à mon ame, pour passer ces améliorations sous silence. Je remercie le critique d’en avoir fait la remarque, d’autant plus qu’il a été le seul. Sa censure d’ailleurs n’a rien d’amer, & je l’en remercie autant que de ses éloges.