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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VII, 1783.djvu/230

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Nous ne renvoyons pas les médecins au réglement de Henri II ; nous disons seulement qu’ils pourroient faire dans la capitale les observations les plus détaillées, les plus amples, les plus suivies, juger des formes & des similitudes, étudier enfin ces physionomies mortes, mais qui parlent encore. Si l’on établit quelque jour des latrines publiques, ils regretteront peut-être alors la science expérimentale décédée, qui s’offroit pour les instruire ; & si l’on marque dans le Journal de Paris la hauteur de la riviere, l’état du ciel, le vent, le degré du barometre, pourquoi à ces observations météorologiques ne joindroit-on pas l’état des quais ?

Les endroits où l’on a mis pour inscription, défense, sous peine de punition corporelle, de faire ici ses ordures, sont justement ceux où se rendent les affairés. L’inscription, au lieu de les écarter, semble les inviter. Il ne faut qu’un exemple isolé pour amener trente compagnons.

Tel est le résultat d’une immense popula-