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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/60

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aucun effort pour s’instruire et pour se mettre à la hauteur historique des personnages qu’elle représente.

Son but est d’amasser des millions, beaucoup de millions.

Chaque jour elle remplit ses coffres en exploitant quatre pièces de Pierre Corneille et deux de Jean Racine[1], six tragédies, rien de plus.

  1. À propos de Corneille, de Racine et de Mlle Rachel, voici une lettre que nous avons reçue de province. Elle est un peu longue, mais nous la donnons tout entière, afin de prouver que nous n’avons aucun parti pris pour le blâme, quand l’éloge se présente. Voici la lettre :
    À MONSIEUR EUGÈNE DE MIRECOURT.

        « Monsieur,

    « Comme vous l’avez fort bien dit, une anecdote réussit beaucoup mieux à peindre un personnage que les études approfondies auxquelles on peut se livrer sur son compte. Hugo, Lamennais, Déjazet, tous les contemporains illustres que vous daguerréotypez ont