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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/56

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Polly étaient remplis par Mlle Gaussin et Mlle Dangeville.

Mais ce qui passe toute idée, c’est que, deux mois ensuite, en septembre, les Comédiens Italiens jouèrent sur leur théâtre l’Écossaise, mise en vers par un M. de la Grange.

Ah ! j’allais oublier l’Opéra-Comique de la foire Saint-Laurent, qui, lui aussi, dans la même année, voulut avoir son Écossaise ou plutôt son Écosseuse, une parodie en un acte, écrite par Poinsinet, cette parodie humaine. Fréron y jouait son personnage, sous le nom de Moucheron, à côté de Fabrice, devenu Propice le gargotier, et de Freeport, devenu Francporc le marchand de bœufs. Lindane et lady Alton avaient été travesties en Marianne et en Jeanneton. Vous voyez que la parodie était aussi avancée alors que maintenant[1]. 1760.)

  1. Voltaire est aux aguets ; vite un mot à Thiriot : « Si l’Écosseuse est plaisante, comme on me le mande, ayez la charité de la mettre dans le paquet, car il faut rire. » (Lettre du 23 septembre 1760.)