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Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/433

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DES MATIERES.

forment le goût, II. 193. Leur orgueil ridicule dans les Indes, II. 194, 195. Les mœurs ne changent point dans les pays où elles sont enfermées : c’est le contraire dans ceux où elles vivent avec les hommes, II. 199. Leurs mœurs influent sur le gouvernement : exemple tiré de la Moscovie, II. 202, 203. Pourquoi sont modestes en Angleterre, II. 234. Passent dans la famille du mari : le contraire pouvoit être établi sans inconvénient, III. 58. Les lois & la religion dans certains pays ont établi divers ordres de femmes légitimes, III. 69, 70. Chaque homme dans la Chine n’en a qu’une légitime, à laquelle appartiennent tous les enfans des concubines de son mari, III. 70, 71. Métellus Numidius les regardoit comme un mal nécessaire, III. 91. C’est un bon moyen pour les réduire, que de les attaquer par la vanité, III. 92. Il est contre la loi naturelle de les forcer à se porter accusatrices contre leur mari, III. 197. Est-il juste de les priver de la faculté de pouvoir être instituées héritieres ? III. 200 & suiv. Pourquoi doivent être plus retenues que les hommes, III. 206. Il est injuste, contraire au bien public & à l’intérêt particulier, d’interdire le mariage à celles dont le mari est absent depuis long-temps, quand elles n’en ont point de nouvelles, III. 208, 209. On doit pourvoir à leur état civil dans les pays où la polygamie est permise, quand il s’y introduit une religion qui la défend, III. 210, 211. Le respect qu’elles doivent à leurs maris est une des raisons qui empêchent que les meres puissent épouser leurs fils : leur fécondité prématurée en est une autre, III. 216, 217. La loi civile qui, dans les pays où il n’y a point de sérails, les soumet à l’inquisition de leurs esclaves, est absurde, III. 231, 232. Cas où la loi, chez les premiers Romains, les appelloit à la succession : cas où elle les en excluoit, III. 243, 244. Comment on chercha à Rome à réprimer leur luxe, auquel les premieres lois avoient laissé une porte ouverte, III. 251 & suiv. Pourquoi, & dans quel cas la loi pappienne, contre la disposition de la loi voconienne, les rendit capables