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Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/434

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TABLE

d’être légataires, tant de leurs maris que des étrangers, III. 260, 261. On doit, dans une république faire ensorte qu’elles ne puissent se prévaloir, pour le luxe, ni de leurs richesses, ni de l’espérance de leurs richesses ; c’est le contraire dans une monarchie, III. 262, 263. Du temps des lois barbares, on ne les faisoit passer par l’épreuve du feu, que quand elles n’avoient point de champions pour les défendre, III. 307, 308. Sur quoi notre liaison avec elles est fondée, III. 324, 325. Ne pouvoient appeller en combat judiciaire, sans nommer leur champion, & sans être autorisées de leur mari ; mais on pouvoit les appeller sans ces formalités, III. 334. Etoient autrefois soumises à la juridiction ecclésiastique, III. 389.

Femme adultere. Son mari ne pouvoit autrefois la reprendre ; Justinien changea cette loi : il songea plus en cela à la religion qu’à la pureté des mœurs, III. 208.

Fer chaud. Voyez Preuves.

Fermes & revenus du Roi. La régie leur est préférable, elles ruinent le roi, affligent & appauvrissent le peuple, & ne sont utiles qu’aux fermiers, qu’elles enrichissent indécemment, III. 26 & suiv.

Fermiers. Leurs richesses énormes les mettent, en quelque sorte, au-dessus du législateur, II. 27.

Fertilité. Rend souvent déserts les pays qu’elle favorise, II. 142, 143. Amollit les hommes, II. 144.

Fêtes. Leur nombre doit plutôt être proportionné aux besoins des hommes, qu’à la grandeur de l’être que l’on honore, III. 154 & suiv.

Féodales. Voyez Lois féodales.

Fiançailles. Temps dans lequel on les pouvoit faire à Rome, III. 99, 100.

Fidéicommis. Pourquoi n’étoient pas permis dans l’ancien droit romain : Auguste fut le premier qui les autorisa, III. 250. Furent introduits d’abord pour éluder la loi voconienne : ce que c’étoit : il y eut des fidéicommissaires qui rendirent la succession ; d’autres la garderent, III. 256, 257. Ne peuvent être faits que par des gens d’un bon naturel : ne peuvent être confiés qu’à d’honnêtes gens ; & il y