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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/10

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tale d’une grosse toile, cependant qu’une courte flamme violette, éblouissante, jaillissait.

Damn’d ! articula Ellis en se rejetant vivement en arrière.

— C’est des choses du diable ! murmura un des marins.

James Ellis croyait peut-être au diable. En tout cas, il croyait sûrement aux jouissances que procure l’argent. En un éclair, il pensa que ces bizarres plaques pourraient peut-être se vendre, et à bon prix. S’il ne rapportait pas d’huile de baleine, peut-être pourrait-il s’en tirer en vendant ces pierres diaboliques.

— La paix ! déclara-t —il. Ces briques-là, ça vaut de l’argent !… Les savants nous les paieront cher… d’autant plus qu’il y a des « écrits » dessus… On a vendu gros des machins de ce genre-là qui venaient du Yucatan !… Du nerf, les garçons, et embarquons tout ça ! J’ai idée que nous n’aurons pas perdu notre temps, et que nous…

— Et ça, captain ! interrompit irrévérencieusement un des marins qui s’était écarté de quelques pas.

— Quoi, ça ? grogna Ellis.

Il devait être ému, car, en toute autre circonstance, son poing ou sa botte se fussent déjà abattus sur le fâcheux.