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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/9

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De nouveau, Ellis s’arrêta. Autour de lui, des plaques de matière translucide d’un bleu vert, épaisses d’environ un centimètre, longues de vingt, larges de cinq, gisaient sur le sol… Il y en avait des milliers, toutes intactes.

S’étant baissé, Ellis constata qu’elles étaient munies sur leur tranche de deux protubérances cornues, qui auraient pu servir à les accrocher. Il en ramassa une et vit qu’elle était couverte de caractères bizarres, aux formes géométriques.

Il y avait des triangles équilatéraux, scalènes, rectangles, des cercles, des triangles sphériques, bref, presque toutes les figures de la géométrie, et même quelques-unes que le capitaine du Grampus ne sut identifier et qui se rapportaient à des problèmes qu’il n’avait jamais abordés.

Ces figures étaient reliées entre elles — si l’on peut dire — par des points formant des lignes courbes, droites, brisées, parallèles, se coupant… Les unes étaient simples, d’autres doubles, ou triples…

C’est sûrement de l’écriture de sauvage ! grommela Ellis, sans y mettre malice. On dirait du verre !

Il leva la main, et, de toutes ses forces, projeta sur le sol la plaque qu’il avait ramassée. Une sorte de crépitement bref retentit, assez semblable à celui que produirait la déchirure bru-