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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/101

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Il pouvait être midi. Les terrasses étaient désertes. De loin en loin, de larges coupoles de métal les bossuaient ; elles venaient d’être mises en place pour abriter des bombes aériennes les miroirs paraboliques chargés de capter chaleur et lumière solaire et de les envoyer aux condensateurs.

Nous pénétrâmes dans la pyramide.

Je remarquai que la garde d’hommes-singes avait été au moins doublée.

Arrivés au-dessus de la salle du Grand Conseil, nous pénétrâmes dans une chambre affectant la forme d’un cylindre haut de sept mètres et d’un diamètre de deux à peine.

Les deux policiers qui nous avaient guidés se retirèrent cependant que la porte du cylindre se refermait derrière eux.

Nous n’étions pas prisonniers. Car la moitié du plafond — un demi-cercle — descendit lentement vers nous. Nous n’eûmes que le temps de reculer sous la partie immobile.

Le demi-cercle, doucement, se posa sur le plancher ; c’était une plate-forme sur laquelle nous prîmes place.

A peine nous y étions-nous installés qu’elle commença à s’élever. Lorsqu’elle s’arrêta, nous nous trouvâmes au centre d’une petite crypte aux parois de métal lumineux, et dans laquelle