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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/105

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— Très bien. Fangar, sortez, je vous ferai revenir au moment venu. Foug, je regrette, mais il me faut être seul pour causer avec Xié !

Les deux interpellés, sans mot dire, passèrent la porte qui s’était automatiquement ouverte devant eux.

Deux heures durant, nous conversâmes, Rair et moi.

Je ne peux dénier à cet infâme une clairvoyance et une lucidité dignes de l’enfer.

Je lui soumis mes plans. Il me fit des objections, la plupart justes. Il m’indiqua des modifications opportunes. Finalement, nous tombâmes d’accord.

Fangar et Foug furent rappelés. Rair leur exposa nos décisions, mais sans entrer dans les détails et en cachant certains projets dont nous attendions merveille.

Je me retirai peu après, afin de tout faire préparer pour une offensive foudroyante.

Dans les couloirs de la pyramide, je rencontrai Limm. L’espion de Rair me salua humblement. Il me sembla qu’il me lançait un regard moqueur...

Pendant tout le reste de la journée, je me multipliai, sans avoir un seul instant pour voir ma fille.

En compagnie de Fangar, je fis monter les