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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/106

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obus volants sur les terrasses, cachés sous des tentes.

L’ingénieur Houl, conformément aux ordres de Rair, mit en marche les deux machines à sang de réserve, de façon à suralimenter les guerriers d’Illa. Les tablettes d’air respirable solidifié furent placées dans les bouilleurs, de façon que toutes les ouvertures pussent être bouchées, sans que, pour cela, les habitants d’Illa, enfermés dans les étages souterrains, en souffrissent.

Les grandes machines volantes, qui ne devaient agir qu’après le premier effet de surprise obtenu par les obus volants, furent apprêtées. Et je pus enfin rejoindre Silmée.

Je ne devais pas rester longtemps avec elle !


VII

Je trouvai mon enfant étendue sur un divan. Ses yeux rouges, ses joues pâles, le pli amer de ses lèvres décolorées me firent comprendre qu’un nouveau malheur venait de l’atteindre. Sans que j’eusse besoin de l’interroger, elle me renseigna :

— Toupahou ! murmura-t-elle. Il est parti... Il va essayer de retrouver Ilg chez les Nouriens,