Aller au contenu

Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/115

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

j’annoncerai aux Nouriens le sort qui les attend, qu’ils comprendront que leur sort est scellé.

» Ils combattront avec acharnement. Mais la défaite qu’ils viennent d’essuyer, celles qui les attendent, ébranleront leur détermination. Je leur ferai entendre qu’il vaut mieux pour eux sacrifier quelques milliers d’hommes en s’arrangeant avec nous, plutôt que d’en sacrifier des dizaines de milliers sur le champ de bataille, voir leur nation presque détruite et être ensuite obligés de se soumettre.

» ... Déjà, Nour est en miettes. Nous allons maintenant nous attaquer aux autres villes, telles qu’Aslur et Kisor. Mais je ne pense pas qu’il sera nécessaire d’aller si loin.

» ... Entre-temps, vous, Xié, vous allez envoyer des hommes en nombre suffisant pour ramasser ce qui reste des Nouriens. Leur mort est récente. En usant de réactifs appropriés, sans doute pourrai-je me servir de leur sang pour alimenter une des machines. Ce sera un commencement.

» Faites partir la flotte des grandes machines pour détruire Aslur. Je vais, tout de suite, envoyer mon message à Houno, le roi de Nour...

La séance était terminée. J’exécutai les ordres de Rair.