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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/119

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hurlant en lui demandant la cause de son épouvante.

Mais, comme j’allais interpeller Grosé, l’homme qu’il tenait se dégagea, cracha une insulte et s’abattit sur le sol. Il expira presque aussitôt.

— Vos miliciens ! Qu’on aille voir ce qui se passe et qu’on rétablisse l’ordre’ ordonnai-je à Grosé. Vite ! Si les Nouriens arrivaient, nous serions perdus !

— Oui... vous... avez raison ! balbutia le chef de la milice.

Je le laissai pour aller rassembler les aéristes campés derrière la grande pyramide.

Et, tandis que je courais, une terrible pensée m’envahissait : les Illiens avaient été rendus fous par les effluves de sang humain produits par les machines !

La vérité était pire !


VIII

J’étais encore à plus de cent mètres de la pyramide, lorsque, par un des puits qui débouchaient à sa base, je vis sortir une troupe d’hommes-singes précédés de Limm, l’espion de Rair.

Ils étaient armés de verges composées d’un