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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/167

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hommes-singes, il fut projeté contre le panneau, qui s’effondra sous le choc.

Et les brutes, frémissantes, débouchèrent dans la crypte. À la clarté phosphorescente des trois larges cataractes d’eau glacée, j’assistai à un spectacle sans nom.

Les surveillants, réveillés en sursaut par le fracas des portes effondrées, accoururent, munis de bombes fracassantes qu’ils lancèrent dans les rangs serrés des hommes-singes.

Ce fut une terrible hécatombe. Des glapissements, des râles, des aboiements de rage et de souffrance dominèrent le mugissement des chutes. Plusieurs centaines d’hommes-singes avaient été anéantis.

Il en restait. Beaucoup. Ces survivants ne laissèrent pas le temps à leurs ennemis de lancer de nouveaux engins. Ils s’élancèrent vers eux, les rejoignirent… Ce qu’ils firent ensuite, je n’ai pas de mots pour le décrire. Des surveillants, en quelques secondes, il ne resta plus qu’une bouillie.

Je m’étais jeté à plat ventre sur le sol pour n’être pas atteint par les bombes.

La crypte vide de surveillants vivants, je me relevai, et, non sans peine, ralliai mes compagnons…

La porte de métal donnant sur la petite gale-