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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/177

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de toutes sortes fixés en dedans du conduit. Quant à moi, qui étais trop faible et trop épuisé pour les imiter, je m’installerais sur le dos de l’un d’eux.

J’aurais pu utiliser l’ascenseur, mais je comprenais que les quadrumanes se fussent méfiés, et il fallait à tout prix que je conservasse leur confiance. D’autre part, il se pouvait qu’une fois arrivé en haut, l’ascenseur fût cerné par des miliciens ou des soldats.

Ce fut une étrange ruée. Dans le conduit cylindrique dont les parois polies laissaient suinter une phosphorescence verdâtre, les hommes-singes, silencieux comme des fantômes, grimpèrent, laissant derrière eux des traces rouges.

Cramponné aux épaules de Torg, un gigantesque quadrumane qui ne semblait pas s’apercevoir de ma présence sur lui, heurté par les autres grimpeurs, secoué, balancé, bousculé avec une telle violence que, par moments, j’avais toutes les peines du monde à me retenir, je haletai et souffris atrocement de mes blessures.

Les hommes-singes grimpaient avec une rapidité vertigineuse. En moins d’une minute, nous dépassâmes les étages contenant les réserves de minerai, et ceux où étaient renfermés