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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/204

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Akash, un vieillard maigre et osseux, dont le nez et le menton, aussi crochus l’un que l’autre, se rejoignaient presque, apparut. Il jeta autour de lui un regard soupçonneux, un simple regard instinctif, car il ne se doutait de rien, et, ayant refermé la trappe, sortit.

À peine la porte extérieure de la maisonnette se fut-elle refermée sur lui que je soulevai la trappe et m’introduisis dans l’ouverture.

Il y avait un puits éclairé par une lanterne fumeuse. Des échelons de bois étaient plantés dans la maçonnerie. Je les descendis rapidement, et embouchai une galerie horizontale, à environ huit mètres au-dessous de la surface du sol.

Presque aussitôt, à moins de dix pas de l’échelle, je distinguai, au-dessus de ma tête, l’ouverture d’un autre puits qui, d’après sa position, me parut déboucher dans le temple du Soleil. Je n’approfondis pas ce détail et continuai à avancer. J’arrivai ainsi devant une forte grille qui barrait la galerie dans toute sa largeur et dans toute sa hauteur. Les barreaux en étaient énormes et si serrés qu’il était impossible d’y passer le doigt.

La clé était restée dans l’énorme serrure. J’ouvris, attirai la grille à moi, et aperçus Ilg l’électricien, Ilg le traître. Il était debout devant un