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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/206

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avec plus d’appétit ; à mesure que son travail avance, elle se sent délivrée d’une pensée qui empoisonnait tous ses plaisirs, et c’est avec une joie délirante qu’elle reçoit enfin le prix de son ouvrage.

Les quarante francs sont là, complets, sous ses yeux. Elle les compte et les recompte dans la crainte de se tromper ; c’est dans la matinée même qu’elle doit profiter d’une course à faire dans le quartier de madame de Verdières pour aller lui reporter son argent.

Mais cette somme, composée de grosses et petites piéces blan-