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Page:Nicolle - Naissance, vie et mort des maladies infectieuses, 1930.djvu/74

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il est celui de l’érysipèle et il joue un rôle important, sinon le rôle unique, dans la production de la scarlatine. Le plus banal peut-être des microbes pathogènes, le staphylocoque qui cause les plus bénins des abcès se hausse au rang d’un agent spécifique lorsqu’il produit le furoncle et l’anthrax, infections d’un type tout particulier et l’ostéomyélite qui est une maladie grave et bien spéciale.

Ajoutons que, souvent, une première infection (infection primitive) ouvre la porte à une ou plusieurs autres (infections secondaires). Les fièvres éruptives (rougeole, variole, etc.), la coqueluche se compliquent fréquemment d’infections à streptocoques, pneumocoques ou autres ; la grippe, qui ne serait rien par elle-même, met la défense de l’organisme si bas que les infections secondaires en font souvent une maladie des plus terribles.

Il nous est donc impossible de tracer un tableau général de la maladie infectieuse. Il nous est tout aussi impossible de tracer le tableau de toutes ces maladies. Nous avons cité çà et là quelques cas particuliers ; nous continuerons par la suite. Qu’on ne les prenne pas pour des types ; il n’y a guère de types en pathologie infectieuse ; ce ne sont que des exemples.

Il faudrait tenir compte, en outre, dans ce