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Page:Noriac, Gille - Pierrette et Jacquot.pdf/12

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DURAND.

Eh tenez ! les voilà !


Scène III

Les Mêmes, PIERRETTE, JACQUOT.
LES ENFANTS.

Bonjour, parrain, nous venons vous souhaiter votre fête. (Ils lui mettent une couronne sur la tête.)

DURAND.

La saint Cyrille, je l’avais oubliée. (A Madame Patacha.) Hein ! qu’ils sont gentils.

MADAME PATACHA.

Très-gentils !

DURAND.

Regardez-moi ce gaillard-là, comme c’est poussé ! cela vous a-t-il des bras, des jambes !

MADAME PATACHA.

Comme si tout le monde n’avait pas des bras et des jambes !

DURAND,

Et tu travailles bien ?

JACQUOT.

Oh oui, parrain !

DURAND,

C’est très-bien ça, mon garçon ! et toi, Pierrette, viens ici, qu’on te voie ; regardez-moi cette gaillarde-là aussi… comme c’est poussé… cela vous a-t-il des bras bras. (Étonné.) Tiens ! tiens ! tiens !

PIERRETTE.

Qu’est-ce que vous avez donc, parrain ?

DURAND.

Comme te voilà grandie… changée… mais tu n’avais