Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/364

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 342 —

établis près des sources ou torrens, peuvent s’en procurer pour les premières nécessités de la vie, et que ceux dont les propriétés sont situées sur le cours inférieur de ces ruisseaux ne cessent de se plaindre de la diminution et souvent de la disparition complète des eaux. Après la saison des pluies on construit des barrages et écluses pour élever l’eau au niveau du terrain et faciliter les irrigations ; si l’on négligeait cette utile précaution, on verrait bientôt de grands espaces, que traversent maintenant des cours d’eau dans des chênaux profonds, devenir complètement rebelles à la culture. Les villages seraient dépeuplés au grand détriment de leurs propriétaires, les zemindars ne tarderaient pas à être ruinés. Pour prévenir les malheurs que cause le manque d’eau dans les districts arides, on remplace les écluses par des roues hydrauliques d’une construction extrêmement simple, qui amènent les eaux à un niveau d’où elles peuvent facilement se répandre dans les canaux d’irrigation. Les tcharras, ou sceaux de cuir, mis en mouvement par des bœufs sont universellement employés pour ex-