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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/365

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traire l’eau des puits et rendent de grands services. Mais tous ces expédients ne remplacent que bien imparfaitement l’utilité et les avantages des réservoirs éclusés, surtout quand il faut tirer l’eau d’une distance de quelques milles. Chaque koul ou rigole d’irigation est un petit canal en miniature.

On fiance les enfans dès la première jeunesse ; les contrats sont débattus par les pères ou les proches parens qui, le plus souvent, sont influencés par des considérations pécuniaires et des motifs honteux, bien davantage que par le bonheur des enfans. Les difficultés relatives aux fiançailles (mangni) sont très communes, et il n’est pas rare, dans toutes les classes de la société, de voir manquer à une promesse de mariage (nata ou nisbat). Quelquefois l’une des parties contractantes allègue des maladies réélles ou imaginaires ; des défauts corporels comme un motif suffisant pour annuler le contrat ; d’autrefois, c’est une souillure reprochée à la famille ou la découverte que la jeune fille a été promise à deux, trois ou quatre familles dont les parens ou les tuteurs de la fiancée ont su