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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/135

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LE PARVIS

LE PARVIS
SAINT-GERMAIN-L’AUXERROIS


LA PLACE SANGLANTE — L’ASSASSINAT DE L’AMIRAL DE COLIGNY — LA SAINT-BARTHÉLEMY — CHAULES IX LE LÂCHE — RÔLE ODIEUX DU CLERGÉ — VIVE LA LIBERTÉ !

Depuis mon dernier article sur les chapelles et bas-côtés de l’église qui servaient autrefois de charniers aux braves gens du quartier, on a bien voulu me faire remarquer que je devrais parler de la mairie du Louvre ou du premier arrondissement, qui en est la suite naturelle et qui paraît former le complément indispensable de la place.

À quoi bon ? quand j’aurai dit qu’en 1860 M. Ballu a élevé une tour ou un campanile entre la mairie et l’église et que la mairie a été construite sur les dessins de M. Hittorff, j’aurai sans doute rendu hommage à des hommes de valeur, qui ont bien travaillé pour régulariser la place du Louvre, parce que l’on voulait de l’harmonie quand même.

— J’emploie à dessein les mots mêmes et les formules officielles qui couraient les journaux de l’époque — mais je crois fermement que je n’aurai rendu aucun service à l’art, qui me paraît assez étranger à l’affaire.