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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/136

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MON BERCEAU

C’est comme si à propos d’art gothique, je tombais en extase devant la superbe gare en brique rouge que les gens de Bruges me faisaient admirer dernièrement ; mais oui, c’est gentil, c’est propre, c’est coquet et c’est ingénieux, mais encore une fois, l’art n’y est pour rien ou pour fort peu de chose, si vous voulez.

J’aime mieux m’en tenir aux souvenirs lugubres de cette place de Saint-Germain-l’Auxerrois qui a vu tant de crimes horribles et tant d’émeutes, de révolutions, saintes entre toutes.

À cela, rien d’extraordinaire, le clergé n’était-il pas là, sous son porche, pour armer le bras des assassins, pour provoquer les massacres, pour souffler l’émeute, en poussant le peuple à bout, en excitant la royauté et la noblesse contre lui ?

Certes, si la responsabilité des révolutions doit remonter à quelqu’un, sur cette place tant de fois historique depuis des siècles, c’est au clergé et aux classes privilégiées qui ont toujours été les agents provocateurs des sentiments et des aspirations les plus légitimes du peuple de Paris.

À ce propos, je trouve dans Larousse un résumé très saisissant de ces événements dramatiques.

Eh oui, dans Larousse, tout uniment, qui aura,