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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/187

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LE NOUVEAU-CIRQUE

demandaient pas mieux que de vivre en bonne et intime amitié avec leurs voisines, les bonnes sœurs, mais de temps en temps l’harmonie était troublée par des souvenirs et des pratiques remontant à la Grèce antique, ce qui serait une preuve de plus de la puissance de l’atavisme ; alors l’archevêque de Paris intervenait pour ramener ses brebis des deux sexes à la simple observance des lois de la nature, heureux temps !

Cahin-caha, tout cela devait durer jusqu’à la Révolution, à cette époque, le bruit des disputes ardentes qui sortait du club des Jacobins, à deux pas de là, sur l’emplacement actuel du marché Saint-Honoré, ne nous permet guère de suivre la chronique scandaleuse de ces deux couvents, de triste mémoire, des capucins et des Haudriettes.

Pendant plus d’un demi-siècle, une lacune se produit, on avait, paraît-il, établi une succession de salles, d’établissements de bains connus sous le nom de bains Mondovi, de cirques mêmes, sur l’emplacement du couvent des capucins, mais toutes ces tentatives auraient été peu fructueuses et j’avoue que, les éléments d’informations me faisant en partie défaut, je préfère ne pas en tenir compte.

Mais, nous voici à la veille d’un nouvel avatar :