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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/35

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L’Hôtel du duc d’Orléans

L’Hôtel du duc d’Orléans


Les arts au service du vice — débauches d’antan — princes et financiers — le peuple murmure — plus ça change… — Law précurseur de Panama.

Au numéro 10 de la rue de Valois, derrière le Palais-Royal, une grille de fer, quelques marches à monter et une façade grecque à colonnes imposantes — au rez-de-chaussée ; de l’autre côté, au numéro 19 de la rue des Bons-Enfants, la même façade donnant sur une cour intérieure d’un joli effet, quoique relativement petite, tel se présente encore à nos yeux aujourd’hui le vieil hôtel historique du duc d’Orléans.

C’est bien un des titres historiques les plus purs du premier arrondissement, non pas certes à cause des défunts habitants qui ne valaient pas cher, mais bien à cause des fresques remarquables que renferment encore — intactes et glorieuses — les grandes salles du rez-de-chaussée.

Procédons avec ordre, nous voilà de plain pied, après avoir franchi les quelques degrés qui donnent rue de Valois, dans le grand salon d’honneur qui occupe le centre de l’hôtel, la grande fresque du plafond-plafonnant est de Coypel, comme toutes