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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/36

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Mon berceau

celles de l’hôtel d’ailleurs, mais duquel, du grand, du père Noël ou de ses fils Antoine ou Noël Nicolas ? c’est ce que mon enquête sommaire ne m’a point révélé, cependant, à voir l’éclat incomparable des couleurs, à peine patinées par le temps et la grâce des amours de ces fermes et ravissantes compositions, on doit se trouver en face de grandes pages du père, le célèbre et l’incomparable coloriste.

Donc la fresque du grand salon représente l’Olympe, avec tous ses dieux et déesses, Jupiter trône au centre, Mars, Vulcain, Vénus, Pallas sont là chacun à leur place, avec les attributs allégoriques et les petits amours qui se trouvent nichés un peu partout, jusque dans le bas de la frise, sont adorables de grâce, de santé et de modelé.

Les boiseries de l’ensemble de la pièce sont rechampies sur les arêtes et les chanfreins or mat ou brillant, selon les besoins de la tonalité générale.

Les trumeaux, au-dessus des portes, en cuivre repoussé et découpé, sont du temps et représentent également des scènes mythologiques, ils sont vraiment tous curieux à étudier, d’autant plus curieux qu’ils représentent un spécimen d’un art peu commun à cette époque. Le salon renferme