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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/37

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L’Hôtel du duc d’Orléans

trois glaces, une au fond, en face la grand’porte et une de chaque côté ; le long de ces dernières, en bas, règnent des balustres de cuivre d’un excellent effet, à droite se trouve la chambre à coucher, au plafond plat et non plus plafonnant, une fresque de Coypel, au fond en face la fenêtre, l’alcôve en forme d’ovoïde engagé et coupé, comme on avait accoutumé de le faire dans tous les palais du moyen-âge et de la Renaissance ; les boiseries décorées par les mêmes procédés que dans le grand salon, laissent retomber sur les panneaux des guirlandes de fruits sculptés en reliefs puissants et rechampis également en or, du plus séduisant et je dirai du plus artistique effet.

Sur les deux côtés deux petites niches de statues — absentes — toutes étroites, d’un cachet très personnel, soit quatre niches en tout.

En face des deux portes du grand salon se trouvent deux fausses portes, à l’opposite, au-dessus de ces quatre portes, vraies ou fausses, chaque trumeau est occupé par deux amours entrelacés, en plâtre et sortant de la muraille en relief puissant, presque nature.

Sur la cheminée, une glace, en face, donnant sur le grand salon, une glace dépolie ; la cheminée en marbre blanc est correcte, mais sans caractère et pendant que j’y pense j’en dirai autant de tous les parquets qui sont en simples points de