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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/38

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Mon berceau

Hongrie et ne doivent même pas être du temps.

Traversons le salon de nouveau, nous sommes à gauche, dans la salle à manger, ce n’est ni la plus grande, ni la plus imposante des salles, mais c’est certainement la plus coquette, la plus séduisante et celle qui vous aide le plus facilement à évoquer ce passé de débauches, de crimes et de folles orgies, alors qu’une noblesse infâme et qu’un clergé dépravé étaient les maîtres cyniques de la France.

Ces temps-là ne sont plus heureusement. Je continue :

Au centre du plafond, une fresque ovale, plus petite que dans la chambre à coucher, également de Coypel qui avait été l’unique décorateur de l’hôtel et tout autour, épousant exactement toutes les courbes harmonieuses du plafond-plafonnant, des caissons stuc et or qui sont des merveilles de goût.

Toutes les parois de la salle sont revêtues de marbres clairs et gais, comme de l’albâtre, légèrement teinté de rose et de jaune, à l’opposé de la fenêtre et du fond, deux glaces se reflètent mutuellement l’ensemble de la pièce et au-dessus de chacune d’elles se trouve un grand médaillon en onyx, entouré et soutenu tout à la fois par deux