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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/399

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les chalets

ii
Étranges explications — pourquoi ils font payer 10 centimes — circonstances atténuantes — regrettables compromissions — le conseiller municipal dit : « l’enfant chéri de l’administration » — ses trois becs !

Il paraîtrait que la Société des Chalets de nécessité, en élevant le prix de l’hospitalité passagère qu’elle offre aux gens pressés, de 5 à dix centimes, n’est pas si coupable qu’on le croit généralement ; elle n’aurait pris cette mesure que pour se couvrir de dépenses tout à fait extraordinaires.

Du moins, on me demande de donner ces explications, et comme ici, je n’ai d’autre but que de servir les intérêts de tous et de rechercher la vérité, je les donne bien volontiers, laissant au lecteur le soin d’en tirer les conclusions qui lui paraîtront les meilleures.

Je trouve dans le Bulletin municipal officiel du 24 juillet 1889, une délibération du Conseil municipal de Paris, portant le numéro 1218, qui accorde à un M. Lainé, directeur de la Société anonyme des chalets de nécessité, le droit de porter les édicules de 106 à 116 (M. Bassinet, rapporteur).