Aller au contenu

Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 2.djvu/352

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 344 —

de la compagnie Sacchi. La chanteuse Teresa aurait-elle été aussi capricieuse dans ses amours avec le maître de chapelle, si la Teodora Ricci n’eût pas fait damner le poëte comique vénitien ? Le chagrin et les déceptions d’Hoffmann se sont bien augmentés de ceux de Gozzi. Quant aux méprises de l’Enchaînement des Choses, du Pot d’or et de Zacharie, ce sont absolument des amplifications du chapitre des Contratempi. Hoffmann a beaucoup loué Gozzi et vanté ses pièces fiabesques, sa poésie, les caractères comiques de son théâtre, et tout ce qui n’avait aucun rapport avec les contes fantastiques ; mais il s’est bien gardé de parler du reste, et cependant comment croire que l’histoire de l’oncle Constantin Zucalà, le portrait du sénateur botté à la Turpin, et l’aventure du palais envahi par les cuisiniers, n’aient pas frappé Hoffmann bien plus vivement que les autres morceaux ? — Ajoutons que, sans le poëte astrologue Burchiello, il n’y aurait pas eu de Néophobus ; que si la Tartane n’eût pas coulé à fond les faiseurs de galima-