faut pour être considéré des autres savoir s’affirmer soi-même.
Sous les dehors d’une politesse de surface, les hommes politiques n’ont que du mépris pour l’humilité des femmes. Le coup de chapeau obligatoire tiré on les laisse dans leur coin ; toute l’action intéressante se fait en dehors d’elles. Parfois, pour se rappeler qu’on est Français et que les Français sont galants par définition, on les placera à la table d’honneur d’un banquet, ou sur l’estrade lors d’une fête ; mais cela est tout platonique, en réalité elles ne comptent pas, elles sont « en dehors. »
Plus rarement, mais assez fréquemment encore, les féministes adoptent l’attitude diamétralement opposée à celle que nous venons de critiquer. Dès leur entrée dans les partis elles se répandent en récriminations contre l’injustice des hommes à l’égard des femmes. Critique-t-on le fonctionnement d’un rouage social quelconque, vite elles s’empressent d’affirmer que tout le mal vient de ce que la collaboration féminine est repoussée. Enfin elles croient n’avoir rien de mieux à faire que de caser leur féminisme à propos de tout. Hâtons-nous de dire que cette manière ne vaut pas mieux que la précédente ; car s’il
