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femmes qui, n’allant pas seules, préféraient ces bals à ceux du monde, parce qu’elles n’étaient pas toujours obligées d’être assises à côté de leurs belles-mères. »
On voit que les jeunes femmes redoutaient | déjà à cette époque la (yrannie d’une belle-mère. Elles avaient, en effet, sur elles un pouvoir plus absolu que leur mère elle-même. Les belles-mères avaient seules le privilège de conduire leurs jeunes belles-filles dans le monde. Peut-être avec raison, comptait-on moins sur leur indulgence que sur celle d’une mère, et le mari préférait-il cette sauvegarde, empêché qu’il était lui-même, par l’usage, de surveiller sa femme ou même de s’en occuper sous peine de ridicule. Nous allons voir que la surveillance des belles-mères n’eût pas été de trop, dans certains cas, pour de jeunes étourdies.
« Un jour, madame de Luynes[1] et madame de la Roche-Aymon[2] étant au bal renvoyèrent leur
- ↑ Guyonne de Monimorency-Laval. Elle avait épousé le duc de Chevreuse en 1765 et devint duchesse de Luynes après la mort de son beau-père en 1774. Leur hôtel était rue Saint-Dominique. Elle fut nommée dame du palais de la reine Marie-Antoinette en 1775.
- ↑ La marquise de la Roche-Aymon fut nommée en 1776 dame pour accompagner la reine. Son mart était maréchal de camp.