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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/457

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LA PRINCESSE CH. DE LIGNE.

Tendresse délicieuse, sur le troisième, Indissoluble, sur le quatrième, du 21 septembre 1787 jusqu’à la date de ma mort.

I. — Toute ma collection d’estampes, ma collection de dessins originaux et généralement tout ce qui est en portefeuille sera vendu au plus offrant. Il faudra voir alors dans quel pays on pourra faire cette vente le plus avantageusement, soit à Paris, Vienne, Londres, ou Amsterdam.

Nota bene. — Si quelqu’un de ma famille voulail l’avoir, il pourra la prendre au prix de l’estimation qui ne pourra pas être moins de cent mille florins d’Allemagne. Car, n’ayant rien de médiocre et les dessins étant reconnus originaux, ils sont vraiment sans prix. Cela fera donc une somme claire et nette de cent mille florins, qui sera tout à fait à moi et indépendante de la succession que mes héritiers naturels doivent avoir et que je leur laisse suivant les lois. Ces cent mille florins seront partagés en deux parts, quatre-vingt mille seront mis à fonds perdu sur la tête de Christine, ma fille bâtarde ; de façon que cela fera huit mille florins par an sur lesquels on prendra la dépense de son entretien, qui pourra être jusqu’à l’âge de quinze ans de cinq cents florins et de mille jusqu’à vingt ans, époque